lundi 9 février 2015


¡ Señor encantador de Hameln, venga a Marsella !

Tendrá posiblemente un día su estatua delante del Velódromo.

En 1284, un hombre extraño llegó a Hameln, pequeña ciudad de Baja Sajonia en Alemania. Llevaba un vestido multicolor y se presentó como comprador de ratas. Los habitantes le prometieron una recompensa si tiene éxito en su empresa. Se echó a jugar a la flauta, las ratas lo siguieron y murieron en el río Weser. ¡ Hurra ! La ciudad fue salvada de esta plaga. He aquí lo que cuenta el principio de la historia del encantador de ratas, celebra leyenda de los hermanos Grimm.
No queda más que esperar que 731 años más tarde, el encantador reaparezca en Marsella. Tendría trabajo para rato… Habría según los especialistas 10 ratas para un habitante, en una ciudad de un millón de habitantes. Le dejo hacer este cálculo espantoso.
Es una verdadera catastrophe porque comen más o menos todo. Se introducen en las tiendas de los comerciantes y asolan todo. Por la noche, pululan en las calles y le acechan cuando usted marcha sólo. « Son gruesos como conejos » dicen los Marselleses. Comen también a palomos. Y cuando habrán comido todo, continuarán posiblemente con carne humana.
Es principalmente a causa de las montañas de residuos en las calles que las ratas proliferan tanto. Los cubos de basura son para ellos una mina de oro. La gente critica la municipalidad de la mala gestión de los residuos, y seguramente con razón. Ninguna política de desratización verdaderamente es establecida. Los servicios municipales efectúan cerca de 1 500 desratizaciones al año, pero las trampas y los venenos son insuficientes para erradicar millones de ratas ¿ Que hace Jean-Claude Gaudin, el alcalde de la ciudad ? Vivamente que el encantador atrae los 10 millones de ratas con su flauta y los envían en el viejo puerto !
Gabriel Vallejo



Les jeux vidéo seront-ils le dixième art ?

Alors que pour beaucoup les jeux video ne représentent qu'un passe temps vidéoludique, certains voient déjà en eux la prochaine forme d'art du 21em siècle.


Les jeux vidéo ne sont qu'un pur divertissement, servant simplement à occuper le temps, dont le seul but est purement lucratif. Et qu'en t-il de l'art pictural芸術, n'est t-il pas l'objet d'intérêt commercial évident ? Et le cinéma considéré comme le septième art n'est t-il pas lui aussi une forme de divertissement 余暇 vidéo ludique ?

« C'est l'une des plus importantes et plus discutées expressions de la créativité contemporaine » a déclaré Paola Antonelli, la directrice de la section design et architecture du MoMA (musée d'art moderne de New-York), qui en Mars 2013 a fait l'acquisition de 10 célèbres jeux vidéo, à l'instar de Tetris, Pac Man ou Space Invaders. Le fait de hisser les jeux vidéo au rang d'art aura en tout cas déchainé des débats passionnés car certains ne pourront jamais voir en eux autre chose qu'une forme de passe temps populaire.

Pourtant les jeux vidéo trouvent leur essence dans la culture japonaise la plus traditionnelle, plus particulièrement dans l'art de confectionner des jardinsminiatures. En effet c'est en créant des univers minimalistes avec le moins de moyens possibles que les Japonais ont créé un univers pourtant si riche en émotions et en souvenirs. En effet à l'époque des tout premiers jeux vidéo les savoirs techniques étaient très limités et les moyens alors très sobres, il en fallait de l’imagination pour créer un univers aussi emblématique que celui de Pac Man. C'est Dragon Quest, le tout premier jeu de rôle créé en 1986 par Horii Yûji 堀井 雄二 qui atteignit le comble du jardin miniature en présentant d'entrée de jeu le but que le joueur doit atteindre, créant ainsi ce grisant sentiment de voyage et d'aventure.

Quand on pense à l'art japonais, Hokusai葛飾 北斎 est souvent le premier nom qui nous vient à l'esprit. Et pourtant que penser de ses démarches commerciales liées à la production en série de sa célèbre vague ? Alors qu'inversement certains jeux vidéo ne sortent qu'en édition limitée et seuls certains joueurs auront la chance de les apprécier à leur juste valeur. C'est le cas du jeu Okami 大神 produit par les studios Clover. Ce jeu a été conçu avec des moyens financiers minimes et sur une console qui ne dépassait pas les performances graphiques de ses concurents. Okami décrit les péripéties de la déesse louve Amaterasu qui évolut à travers de véritables estampes 版画vivantes, au rythme de musique d'anthologie. Ainsi ce jeu est le fruit d'un énorme travail et surtout d'une passion intense de la part des développeurs qui ne visait sûrement pas l'unanimité. Et pour cause, les ventes du jeu n'ont pas été à la hauteur de la valeur d'Okami ce qui a causé la fermeture du studio Clover クローバースタジオ. Nous avons ici la preuve que le but premier d'un jeu vidéo n'est pas commercial mais peut être développé seulement par passion.

Tout comme un tableau qui exprime l'intention du peintre de provoquer une certaine émotion chez le spectateur, le jeu vidéo a le pouvoir de faire ressentir au joueur tous les sentiments possibles et en cela on pourrait le qualifier d'art interactif. On peut dire que c'est la forme d'art la plus complète car il mêle musique音楽, image et imaginaire. C'est pourquoi la Court Suprême des Etats-Unis a officiellement adopté en 2012 le jeu vidéo en tant que la dixième forme d'art dans le droit Américain.

La musique dans les jeux vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=V1YRu2pqK3g

Alexandre Mignucci

https://www.youtube.com/watch?v=UsnJRyTlFb0

Stradivari's Last Bow ?


Stradivari's Last Bow ?


According to a recent survey, the famous instruments made by the master, Stradivari have been dethroned by modern violins.

 


For many years the famous Stradivarius violin has been considered as an absolute reference of perfection. The famous violin maker from Cremona, Italy is known to have created instruments with unequalled sound and reputation.
Many researchers and musicians have already tried to unveil the secret of the instrument. Is it the glue, the strings, the wood ? It is said that the Stradivariuses are made with wood coming from trees felled during a winter's night under a setting moon ! All this mystic aura which surrounds the violin has always fascinated the most gifted players. All the greatest soloists own a Stradivarius, whose price can reach four million dollars. But lately, one of the biggest mysteries of the instrument as been revealed. Indeed many tales have always been told about the instruments' varnish. Some say it contains, others affirm it is crustaceans' shells. However recent studies on Stradivarius in Saclay, France, have shown that the varnish used was an ordinary oil varnish.

This is news that tarnishes the holy image of the Stradivarius and it is just a beginning. French research led by Claudia Fritz has effectively destroyed the once thought immortal reputation of the instrument. The experiments took place in a hotel room, to recreate the dry acoustic of the test rooms, where the violinists played many instruments before choosing one of them. Twenty-one of the world's greatest violonists aggreed to participate in the study. They were asked to play six violins - three modern and three ancient - including two Stradivariuses. The musicians were blinded with welder glasses and modern violins were treated so that they appeared old. The results were quite unexpected : most of the violonists prefered the modern violins... The study was published and some purists stirred up a scandal, denouncing experimental conditions. To deny theses accusations, the experiment was carried out once more, this time in the concert hall of Vincennes. Ten famous soloists played twelve violins, six modern and six ancient, including five Stradivariuses. An audience of connoisseurs also took part in the experiment as auditors (they were enable to view the instruments) and they were asked to determine the ancients violins from the modern. Once more the results were surprising. Six of the violonists preferred a modern violin and none of the spectators could identify the Stradivarius.

So has the Stradivariuses's long reign finally come to an end  ? Not really. A wine is always better in a crystal glass than in a plastic gobelet. Likwise, playing with a Stradivarius makes a violonist take flight, because it bears hundreds of years of history and legendary tales. This is what we call the soul of the violin, that each violonist tries to experience though its art.


Did you know ?

It was t aught that violins were made with wood from churches and cathedrals. Indeed the older the wood, the better the violin. Some even tought that the Stradivarius were made with wood extracted from trees which had known the Maunder Minimum, a severe term of cold in Italy which gave them a great density.

Gabriel Vallejo and Alexandre Mignucci

http://www.lefigaro.fr/musique/2014/05/02/03006-20140502ARTFIG00047-le-stradivarius-detrone.php

vendredi 6 février 2015

Le Kuduro fait danser le monde

Le Kuduro fait danser le monde 
 
 Liza Burnichon, Damien Hoarau

Né à Luanda, capitale de l’Angola, dans les années 1990, le kuduro est à la fois une musique électronique mélangée aux rythmes traditionnels angolais et une danse énergique, caractéristiques du style de vie de la jeunesse du pays.

Les paroles du Kuduro s’inspirent de sujets de la vie quotidienne et reflètent la société angolaise. Le Kuduro s’est rapidement propagé vers le reste de l’Afrique puis vers le monde entier. Plus qu’une mode, c’est un mouvement culturel urbain qui montre au monde un pays contemporain qui, malgré les problèmes sociaux, se développe et se modernise.

Le film I love Kuduro, signé par les frères portugais Mário et Pedro Patrocínio, en est une parfaite illustration. Ce documentaire nous conduit à Luanda, au rythme des battements, et nous fait traverser la ville où tout semble si simple, malgré les difficultés, et où tout est musique et danse. Le film accompagne les plus grandes stars de ce phénomène urbain qui aujourd'hui attirent des foules de jeunes Africains, offrant un aperçu unique de la prochaine génération de talents angolais.


"En général, ce qui vient d’ Afrique est négatif. Parce qu’on parle de la guerre, la famine, la pauvreté, la violence, maintenant le virus Ebola... Ce qui nous fait oublier qu'il y a aussi des sociétés contemporaines avec des artistes dans tous les domaines.” dit Mário Patrocínio.
"Si nous savions tous beaucoup plus sur l'Autre, l'approche serait bien meilleure. La culture peut aider à cet égard, à briser les barrières”, dit le réalisateur, qui admet avoir été surpris “par la complexité de ce mouvement.”

I Love Kuduro nous montre de façon simple que la musique est présente partout dans les rues. Elle est écoutée dans les foyers des plus pauvres comme des plus riches. Parfois, des applaudissements assez rythmés suffisent à ce que quelqu'un commence à danser comme si c’était la dernière fois. L' Angola vie et danse : c’est la magie du kuduro. Si le style musical ne fait pas l’unanimité, il est indéniable que le Kuduro a une grande influence sur la société angolaise.

Également représentatif de l'expansion de ce style musical, Buraka som Sistema est un groupe créé par deux jeunes de Lisbonne. Il s’agit d’une musique mélangeant le kuduro, la musique électro et une touche musicale des Caraïbes. Dans un pays plus connu pour la crise de l'euro, le groupe révèle le Portugal comme étant un creuset multi-éthnique. Buraka Som Sistema est un exemple typique de musique du monde urbain, une musique en devenir, mixte et développée pour les banlieues des grandes villes européennes.
Le nom du groupe est une référence à la banlieue de Buraca, la périphérie industrielle de Amadora, au Portugal, dans laquelle vivent de nombreux immigrants de l'Angola et du Mozambique. Le groupe a fait le tour du monde, en passant par l’ Angola, le Mozambique, l’Amérique latine (devant un public de 150 000 personnes à Bogota), Moscou, le Japon et les Etats Unis. Il est régulièrement présent à la Lux, une discothèque historique de Libonne. Le groupe reste fidèle à ses racines de Lisbonne et à ses influence : le Brésil, l’ Angola, le Mozambique, le Cap-Vert.
Discrets et consciencieux, les membres du groupe ont l’air soudés comme des membres d’une même famille. Tous venaient de la classe moyenne et font partie d’une génération attachée à ses identités multiples.

    Sur nos écran, à la radio, mais également présent à de nombreux festivals, le Kuduro et ce qu’il représente n’ont pas fini de se répandre et de faire danser le monde entier.


Sources :





Kopi Luwak, un café hors de prix

Kopi Luwak, un café hors de prix
Un café si luxueux et pourtant si « merdique » !
Par Yue Xie & Jonathan Champagne 


Une civette en totale liberté
Curieusement, les grains de café que sont les grains de Kopi Luwak sont récupérés dans les excréments des civettes. En effet, ces petits mammifères d’Afrique et d’Asie se nourrissent de fruits, de légumes, d’insectes et de petits serpents. Mais les civettes raffolent des fruits du café tout fraîchement récoltés. Elles ne sont pas en mesure de les digérer complètement et les paysans peuvent ainsi récupérer dans leurs excréments ce que nous appelons les grains de Kopi Luwak.

Cette façon naturelle de « fermenter » les grains de café est une véritable tradition en Indonésie depuis des générations, d’autant que le goût y est très apprécié. Ce processus de production est tout à fait naturel puisque les civettes vivent en totale liberté parmi les indonésiens.

Depuis une vingtaine d’années, il en est une toute autre histoire. Ce processus de production a été importé en Occident et plus particulièrement aux Etats-Unis et en Angleterre par l’américain Tony Wild, responsable de la grande entreprise « Taylors of Harrogate », spécialisée dans la fabrication de thé et café de luxe. Il fut le premier à industrialiser la production du Kopi Luwak. Depuis, en Occident, le Kopi Luwak est associé au luxe, à la délicatesse et à l’élégance.

Le premier marqueur fort de ce luxe est bel et bien son prix : le consommateur devra s’acquitter d’une centaine d’euros pour en boire une tasse. Et cela ne s’arrête pas là : les sachets contenant les grains sont tissés de fils d’or 24 carats. Enfin, chaque année, seulement 500 Kg de Kopi Luwak sont produits.  
Cette industrialisation a complétement dénaturé la production  du Kopi Luwac puisque les civettes sont enfermées en cage et privées de tout autre nourriture.

Cette production « forcée » a, malheureusement, quelques graves conséquences sur les civettes puisque celles-ci ont besoin de liberté et d’une nourriture variée pour s’épanouir. Ces conditions de vie engendrent un mal-être chez les civettes qui les poussent à se mutiler.
Cette situation est d’autant plus dramatique qu’une étude montre que près des trois quarts des personnes en Occident qui ont déjà gouté au Kopi Luwak ont trouvé que ce café avait un goût « merdique »…

Le saviez-vous ?
Quelques généralités :   
Kopi Luwak : café le plus cher du monde
« Kopi » signifie café en Indonésien   
« Luwak » signifie civette en Indonésien
Production originelle : île de Sumatra (Indonésie)   
Quelques chiffres :
Prix au kilo : 320€
Production annuelle mondiale : 0,5T
Sachet contenant les grains : 0r 24 carats
Prix d’une tasse : env 140€

lundi 2 février 2015

Un iceberg échoué au Bois de Boulogne

Un iceberg échoué au Bois de Boulogne

Charlotte FLORY et Nelly EA



Le musée privé de la fondation Louis Vuitton a ouvert ses portes au public le 27 Octobre 2014, éblouissant ainsi ses visiteurs par sa structure insolite. Lors de son inauguration le président François Hollande l’a qualifié de « miracle d'intelligence, de créativité et de technologie ». Il comprend en effet 11 galeries, un auditorium et une cascade, le tout sur une surface de 11000 m².



Si le concept de musée privé est encore novateur et sujet à controverse en Europe, il est très répandu aux États-Unis où la moitié des musées sont financés par des investisseurs privés. Le musée Louis Vuitton a été entièrement financé et commandé par le Directeur du groupe LVMH et expose des collections temporaires et permanentes. Sanctuaire de la culture, il est critiqué par certains pour n'être qu'une affiche de la marque Louis Vuitton. La fortune colossale du milliardaire Bernard Arnault - qui s’élève à 33.5 milliards de dollars – a rendu possible ce mécénat, dans le but d’accroître la notoriété de la marque. Christopher Hawthorne, critique d'architecture au L.A. Times, affirme que « le musée est sans aucun doute un moyen de promotion pour LVMH ». La présence d'un logo voyant sur la façade principale du bâtiment établit une connexion privilégiée entre l'architecture et la haute couture, augmentant ainsi l'exposition de la marque dans la capitale.

Et qui aurait pu croire qu'un musée aux allures futuristes verrait le jour en plein milieu d'un parc parisien ? Afin que le projet soit accepté, il a du se conformer aux règles imposées par la mairie de Paris : le musée ne devait pas s’élever sur plus d’un étage, ce qui a contraint l’architecte à imaginer des étages supérieurs en verre afin de ne pas trop modifier le paysage. L’argument décisif qui a fait pencher la balance en faveur de M. Arnault a été sa promesse de don du musée à la ville de Paris en 2062, soit 50 ans après son ouverture : c’est le prix à payer pour être le propriétaire d’un musée privé, situé dans l’un des lieux les plus visités au monde.

Ce monument aux allures remarquables a été imaginé par l’architecte américano-canadien Frank Gehry. Celui-ci s’était déjà illustré par la conception du musée Guggenheim de Bilbao, bâtiment qui a d’ailleurs orienté le choix de M. Arnault. Situé dans un environnement paisible, le musée de la fondation Louis Vuitton a été majoritairement réalisé en verre ce qui permet à chacun de laisser libre cours à son imagination. En effet, les reflets et le jeu de transparence du verre sont propices à la créativité. Il s’agit d’ailleurs du but recherché par l’architecte qui n’exclut pas de permettre à d’autres artistes - connus ou inconnus, enfants ou adultes - de faire preuve de fantaisie en dessinant ou en peignant sur les façades sobres du bâtiment. M. Gehry l’exprime ainsi : « Je suis le luthier : j’ai fait un violon. Maintenant c’est à vous d’en jouer ».

Il aura fallu 6 années et plus de 100 millions d'euros pour réaliser cet imposant bâtiment que certains perçoivent comme un nuage, un vaisseau ou encore comme un voilier



Sources :
http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/retailandconsumer/11174572/Louis-Vuitton-Foundation-CEO-gives-tour-of-Paris-museum.html

Quand Emir rencontre Pepe

Quand Emir rencontre Pepe

Anna JOLIVET et Nelly EA

Le Président uruguayen, connu comme étant le “Président le plus pauvre du monde”, fait l’objet de deux films documentaires consacrés à son parcours politique.

Strass et paillettes ? Plutôt ruralité et sobriété pour le Président Mujica

Double vainqueur de la Palme d’Or en 1985 et en 1995 pour les films “Papa est en voyage d’affaires” et “Underground”, le réalisateur serbe Emir Kusturica est un habitué des tapis rouges. C’est donc avec impatience et étonnement que la presse attend son documentaire sur José Mujica, actuel Président uruguayen. Ce n’est pas la première fois que Kusturica s’intéresse à une figure phare d’Amérique latine : en 2008, “Maradona by Kusturica” sort dans les salles et fait le portrait d’une légende sportive vivante par son plus grand fan. L’admiration semble être une source d’inspiration nécessaire à Kusturica mais cette fois-ci, le cinéaste de renom a changé de domaine et a choisi une personnalité politique hors du commun.

La sortie du documentaire - possiblement intitulé “Le Président du peuple” ou “Le Dernier Héros” - est programmée pour mars 2015, date de fin de mandat de Mujica qui marquera la fin de sa carrière politique. Débuté en décembre 2013, le tournage du film a été rendu possible par d’importants investisseurs privés brésiliens, argentins et uruguayens à hauteur de 3 millions de dollars. Les relations privilégiées entre Kusturica et des représentants du gouvernement uruguayen ont également facilité la réalisation du documentaire, en permettant notamment des rencontres régulières avec le Président.

Kusturica : “[Mujica] est extrêmement intelligent et vif. Un homme qui croit en ses idéaux et qui croit que nous avons besoin d’un monde nouveau. Le monde d’aujourd’hui ne peut pas rester figé comme il y a 300 ans et doit changer.”

José Mujica, guerrillero au sein du groupe Mouvement Politique National - Tupamaros pendant les années 1960-1970, a été élu président de la république d’Uruguay en 2009 après avoir été Ministre de l’agriculture. Il se distingue non seulement de ses prédécesseurs mais aussi de la vaste majorité des hommes politiques dans le monde en prônant un mode de vie austère et proche de la nature. En effet, “Pepe” Mujica préfère une simple ferme au palais présidentiel et fait don d’environ 9/10e  de son salaire à des associations caritatives. Dans un autre registre, il s’est fait remarquer pour son combat contre la surconsommation et ses efforts dans la régulation du marché du cannabis.

En 2014, Mujica avait déjà fait l’objet d’un documentaire réalisé sur 8 ans par la franco-uruguayenne Lucia Wainberg, “Mujica, le pouvoir est dans le coeur”. Ce film, qui retrace notamment sa campagne présidentielle de 2009, est construit autour de la problématique évoquée pour la première fois par Hanna Arendt “est-ce que la politique a un sens ?”. Malgré le portrait flatteur fait du président, ce documentaire n’a jamais été projeté en Uruguay et est seulement disponible en DVD.



Sources :
http://www.elmundo.es/america/2013/08/08/noticias/1375983708.html

dimanche 1 février 2015

Expo Milano 2015

Expo Milano 2015
Scritto da Sophie Lattes e Antoine Combes

Venite a scoprire l’esposizione universale di Milano dal 1 maggio al 31 ottobre 2015 e ad assaggiare del cibo tradizionale da tutto il mondo!

Benvenuto all’evento internazionale più conosciuto al mondo: l'Esposizione Universale! Quest'anno vi porto nella capitale italiana della moda, Milano; il cuore economico dell'Italia. Il tema dell'esposizione è “Nutrire il pianeta, energia per la vita”. Tutti i paesi chi partecipano costruiscono padiglioni dove espongono i loro prodotti e cercano di trovare una soluzione al seguente problema: come nutrire nel 2050 più di 9 miliardi di uomini?
Per questa esposizione sono stati messi a disposizione 110 ettari di terreno circondati da un canale lungo 4,5 km.
Il primo padiglione che segna l'inizio della visita è il Padiglione Zero che riproduce la crosta terrestre, con curve che ricordano le montagne italiane e con delle grotte che presentano l'evoluzione del rapporto degli uomini con il cibo.
Percorrendo l'esposizione in lungo e in largo potremo ammirare fra i tanti padiglioni quelli del Bahrein, del Belgio o del Brasile. Il padiglione del Bahrain e' incentrato sul tema “La Perla dei due Mari, il banchetto della tradizione”. Tutto il tema si focalizzera' sull’acqua, sulla sua gestione e il suo sfruttamento. E’ una risorsa molto preziosa per questo paese e si cerca di far fronte al rischio sempre piu’ concreto della rarefazione dell’acqua.
Ancora, il padiglione della Lettonia che illustra il tema: “L’alveare della vita”. La struttura ha l’aspetto di un albero e presentera' un percorso intorno ai cinque sensi: piacevoli soluzioni architettoniche per appagare la vista, la musica della natura per l'udito, un ristorante Slow Food per il gusto, pane appena sfornato e l'aroma del legno per l’olfatto e materiali naturali per il tatto.
Di fronte al padiglione della Lettonia, ci sono quelli del Cameroun, Ghana, Gabone e Sao Tome sul tema del cacao, prodotto che dovrebbe diminuite radicalmente entro il 2020.


E arriviamo al padiglione francese. E’ costruito sul modello dei mercati coperti. E’ tutto di legno e di vetro e presenta un’esposizione sul tema: “produrre e nutrire diversamente”. La risposta a questo tema si articola su 4 pilastri: 1) aiutare a nutrire la popolazione mondiale 2) lo sviluppo di nuovi modelli alimentari 3) il miglioramento dell’autosufficienza dei paesi attraverso un trasferimento di competenze e tecnologie e 4) l’alleanza della quantità con la qualità in tutti gli ambiti, sanitario, nutritivo, culinario.


Fra i padiglioni che meritano una particolare attenzione, c’è quello del Giappone. Questo paese vuole proporre la propria cultura alimentare come esempio di nutrimento sano, sostenibile ed equilibrato, nonché come modello per alleviare i problemi mondiali relativi alla fame e all’ecologia. I piatti tipici a base di riso, pesce crudo e verdure sono proposti come esempio alimentare bilanciato in antitesi agli eccessi che provocano l’obesità per un miliardo di persone. Inoltre l'expo 2015 è un’opportunità per il Giappone per far riconoscere dall’Unesco la propria cultura culinaria.


Per ultimo, ma non per questo meno importante, ci soffermiamo sul padiglione dedicato all'Italia. Si tratta di un’architettura che rappresenta quattro alberi che illustrano il tema: “Il vivaio Italia”. La parola “vivaio” è usata come metafora di dinamismo e di innovazione. Quest’esposizione e' per l’Italia la valorizzazione del proprio “Made in Italy” e la diffusione mondiale della sua grande cultura gastronomica.

Se esitaste ancora a venire, allora sappiate che in questa esposizione universale ci saranno degustazioni di alimenti di grande qualità provenienti da tutto il mondo. Expo Milano 2015 vi aspetta.

Sources:
http://alimentation.gouv.fr/milan-2015