lundi 9 février 2015


¡ Señor encantador de Hameln, venga a Marsella !

Tendrá posiblemente un día su estatua delante del Velódromo.

En 1284, un hombre extraño llegó a Hameln, pequeña ciudad de Baja Sajonia en Alemania. Llevaba un vestido multicolor y se presentó como comprador de ratas. Los habitantes le prometieron una recompensa si tiene éxito en su empresa. Se echó a jugar a la flauta, las ratas lo siguieron y murieron en el río Weser. ¡ Hurra ! La ciudad fue salvada de esta plaga. He aquí lo que cuenta el principio de la historia del encantador de ratas, celebra leyenda de los hermanos Grimm.
No queda más que esperar que 731 años más tarde, el encantador reaparezca en Marsella. Tendría trabajo para rato… Habría según los especialistas 10 ratas para un habitante, en una ciudad de un millón de habitantes. Le dejo hacer este cálculo espantoso.
Es una verdadera catastrophe porque comen más o menos todo. Se introducen en las tiendas de los comerciantes y asolan todo. Por la noche, pululan en las calles y le acechan cuando usted marcha sólo. « Son gruesos como conejos » dicen los Marselleses. Comen también a palomos. Y cuando habrán comido todo, continuarán posiblemente con carne humana.
Es principalmente a causa de las montañas de residuos en las calles que las ratas proliferan tanto. Los cubos de basura son para ellos una mina de oro. La gente critica la municipalidad de la mala gestión de los residuos, y seguramente con razón. Ninguna política de desratización verdaderamente es establecida. Los servicios municipales efectúan cerca de 1 500 desratizaciones al año, pero las trampas y los venenos son insuficientes para erradicar millones de ratas ¿ Que hace Jean-Claude Gaudin, el alcalde de la ciudad ? Vivamente que el encantador atrae los 10 millones de ratas con su flauta y los envían en el viejo puerto !
Gabriel Vallejo



Les jeux vidéo seront-ils le dixième art ?

Alors que pour beaucoup les jeux video ne représentent qu'un passe temps vidéoludique, certains voient déjà en eux la prochaine forme d'art du 21em siècle.


Les jeux vidéo ne sont qu'un pur divertissement, servant simplement à occuper le temps, dont le seul but est purement lucratif. Et qu'en t-il de l'art pictural芸術, n'est t-il pas l'objet d'intérêt commercial évident ? Et le cinéma considéré comme le septième art n'est t-il pas lui aussi une forme de divertissement 余暇 vidéo ludique ?

« C'est l'une des plus importantes et plus discutées expressions de la créativité contemporaine » a déclaré Paola Antonelli, la directrice de la section design et architecture du MoMA (musée d'art moderne de New-York), qui en Mars 2013 a fait l'acquisition de 10 célèbres jeux vidéo, à l'instar de Tetris, Pac Man ou Space Invaders. Le fait de hisser les jeux vidéo au rang d'art aura en tout cas déchainé des débats passionnés car certains ne pourront jamais voir en eux autre chose qu'une forme de passe temps populaire.

Pourtant les jeux vidéo trouvent leur essence dans la culture japonaise la plus traditionnelle, plus particulièrement dans l'art de confectionner des jardinsminiatures. En effet c'est en créant des univers minimalistes avec le moins de moyens possibles que les Japonais ont créé un univers pourtant si riche en émotions et en souvenirs. En effet à l'époque des tout premiers jeux vidéo les savoirs techniques étaient très limités et les moyens alors très sobres, il en fallait de l’imagination pour créer un univers aussi emblématique que celui de Pac Man. C'est Dragon Quest, le tout premier jeu de rôle créé en 1986 par Horii Yûji 堀井 雄二 qui atteignit le comble du jardin miniature en présentant d'entrée de jeu le but que le joueur doit atteindre, créant ainsi ce grisant sentiment de voyage et d'aventure.

Quand on pense à l'art japonais, Hokusai葛飾 北斎 est souvent le premier nom qui nous vient à l'esprit. Et pourtant que penser de ses démarches commerciales liées à la production en série de sa célèbre vague ? Alors qu'inversement certains jeux vidéo ne sortent qu'en édition limitée et seuls certains joueurs auront la chance de les apprécier à leur juste valeur. C'est le cas du jeu Okami 大神 produit par les studios Clover. Ce jeu a été conçu avec des moyens financiers minimes et sur une console qui ne dépassait pas les performances graphiques de ses concurents. Okami décrit les péripéties de la déesse louve Amaterasu qui évolut à travers de véritables estampes 版画vivantes, au rythme de musique d'anthologie. Ainsi ce jeu est le fruit d'un énorme travail et surtout d'une passion intense de la part des développeurs qui ne visait sûrement pas l'unanimité. Et pour cause, les ventes du jeu n'ont pas été à la hauteur de la valeur d'Okami ce qui a causé la fermeture du studio Clover クローバースタジオ. Nous avons ici la preuve que le but premier d'un jeu vidéo n'est pas commercial mais peut être développé seulement par passion.

Tout comme un tableau qui exprime l'intention du peintre de provoquer une certaine émotion chez le spectateur, le jeu vidéo a le pouvoir de faire ressentir au joueur tous les sentiments possibles et en cela on pourrait le qualifier d'art interactif. On peut dire que c'est la forme d'art la plus complète car il mêle musique音楽, image et imaginaire. C'est pourquoi la Court Suprême des Etats-Unis a officiellement adopté en 2012 le jeu vidéo en tant que la dixième forme d'art dans le droit Américain.

La musique dans les jeux vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=V1YRu2pqK3g

Alexandre Mignucci

https://www.youtube.com/watch?v=UsnJRyTlFb0

Stradivari's Last Bow ?


Stradivari's Last Bow ?


According to a recent survey, the famous instruments made by the master, Stradivari have been dethroned by modern violins.

 


For many years the famous Stradivarius violin has been considered as an absolute reference of perfection. The famous violin maker from Cremona, Italy is known to have created instruments with unequalled sound and reputation.
Many researchers and musicians have already tried to unveil the secret of the instrument. Is it the glue, the strings, the wood ? It is said that the Stradivariuses are made with wood coming from trees felled during a winter's night under a setting moon ! All this mystic aura which surrounds the violin has always fascinated the most gifted players. All the greatest soloists own a Stradivarius, whose price can reach four million dollars. But lately, one of the biggest mysteries of the instrument as been revealed. Indeed many tales have always been told about the instruments' varnish. Some say it contains, others affirm it is crustaceans' shells. However recent studies on Stradivarius in Saclay, France, have shown that the varnish used was an ordinary oil varnish.

This is news that tarnishes the holy image of the Stradivarius and it is just a beginning. French research led by Claudia Fritz has effectively destroyed the once thought immortal reputation of the instrument. The experiments took place in a hotel room, to recreate the dry acoustic of the test rooms, where the violinists played many instruments before choosing one of them. Twenty-one of the world's greatest violonists aggreed to participate in the study. They were asked to play six violins - three modern and three ancient - including two Stradivariuses. The musicians were blinded with welder glasses and modern violins were treated so that they appeared old. The results were quite unexpected : most of the violonists prefered the modern violins... The study was published and some purists stirred up a scandal, denouncing experimental conditions. To deny theses accusations, the experiment was carried out once more, this time in the concert hall of Vincennes. Ten famous soloists played twelve violins, six modern and six ancient, including five Stradivariuses. An audience of connoisseurs also took part in the experiment as auditors (they were enable to view the instruments) and they were asked to determine the ancients violins from the modern. Once more the results were surprising. Six of the violonists preferred a modern violin and none of the spectators could identify the Stradivarius.

So has the Stradivariuses's long reign finally come to an end  ? Not really. A wine is always better in a crystal glass than in a plastic gobelet. Likwise, playing with a Stradivarius makes a violonist take flight, because it bears hundreds of years of history and legendary tales. This is what we call the soul of the violin, that each violonist tries to experience though its art.


Did you know ?

It was t aught that violins were made with wood from churches and cathedrals. Indeed the older the wood, the better the violin. Some even tought that the Stradivarius were made with wood extracted from trees which had known the Maunder Minimum, a severe term of cold in Italy which gave them a great density.

Gabriel Vallejo and Alexandre Mignucci

http://www.lefigaro.fr/musique/2014/05/02/03006-20140502ARTFIG00047-le-stradivarius-detrone.php

vendredi 6 février 2015

Le Kuduro fait danser le monde

Le Kuduro fait danser le monde 
 
 Liza Burnichon, Damien Hoarau

Né à Luanda, capitale de l’Angola, dans les années 1990, le kuduro est à la fois une musique électronique mélangée aux rythmes traditionnels angolais et une danse énergique, caractéristiques du style de vie de la jeunesse du pays.

Les paroles du Kuduro s’inspirent de sujets de la vie quotidienne et reflètent la société angolaise. Le Kuduro s’est rapidement propagé vers le reste de l’Afrique puis vers le monde entier. Plus qu’une mode, c’est un mouvement culturel urbain qui montre au monde un pays contemporain qui, malgré les problèmes sociaux, se développe et se modernise.

Le film I love Kuduro, signé par les frères portugais Mário et Pedro Patrocínio, en est une parfaite illustration. Ce documentaire nous conduit à Luanda, au rythme des battements, et nous fait traverser la ville où tout semble si simple, malgré les difficultés, et où tout est musique et danse. Le film accompagne les plus grandes stars de ce phénomène urbain qui aujourd'hui attirent des foules de jeunes Africains, offrant un aperçu unique de la prochaine génération de talents angolais.


"En général, ce qui vient d’ Afrique est négatif. Parce qu’on parle de la guerre, la famine, la pauvreté, la violence, maintenant le virus Ebola... Ce qui nous fait oublier qu'il y a aussi des sociétés contemporaines avec des artistes dans tous les domaines.” dit Mário Patrocínio.
"Si nous savions tous beaucoup plus sur l'Autre, l'approche serait bien meilleure. La culture peut aider à cet égard, à briser les barrières”, dit le réalisateur, qui admet avoir été surpris “par la complexité de ce mouvement.”

I Love Kuduro nous montre de façon simple que la musique est présente partout dans les rues. Elle est écoutée dans les foyers des plus pauvres comme des plus riches. Parfois, des applaudissements assez rythmés suffisent à ce que quelqu'un commence à danser comme si c’était la dernière fois. L' Angola vie et danse : c’est la magie du kuduro. Si le style musical ne fait pas l’unanimité, il est indéniable que le Kuduro a une grande influence sur la société angolaise.

Également représentatif de l'expansion de ce style musical, Buraka som Sistema est un groupe créé par deux jeunes de Lisbonne. Il s’agit d’une musique mélangeant le kuduro, la musique électro et une touche musicale des Caraïbes. Dans un pays plus connu pour la crise de l'euro, le groupe révèle le Portugal comme étant un creuset multi-éthnique. Buraka Som Sistema est un exemple typique de musique du monde urbain, une musique en devenir, mixte et développée pour les banlieues des grandes villes européennes.
Le nom du groupe est une référence à la banlieue de Buraca, la périphérie industrielle de Amadora, au Portugal, dans laquelle vivent de nombreux immigrants de l'Angola et du Mozambique. Le groupe a fait le tour du monde, en passant par l’ Angola, le Mozambique, l’Amérique latine (devant un public de 150 000 personnes à Bogota), Moscou, le Japon et les Etats Unis. Il est régulièrement présent à la Lux, une discothèque historique de Libonne. Le groupe reste fidèle à ses racines de Lisbonne et à ses influence : le Brésil, l’ Angola, le Mozambique, le Cap-Vert.
Discrets et consciencieux, les membres du groupe ont l’air soudés comme des membres d’une même famille. Tous venaient de la classe moyenne et font partie d’une génération attachée à ses identités multiples.

    Sur nos écran, à la radio, mais également présent à de nombreux festivals, le Kuduro et ce qu’il représente n’ont pas fini de se répandre et de faire danser le monde entier.


Sources :





Kopi Luwak, un café hors de prix

Kopi Luwak, un café hors de prix
Un café si luxueux et pourtant si « merdique » !
Par Yue Xie & Jonathan Champagne 


Une civette en totale liberté
Curieusement, les grains de café que sont les grains de Kopi Luwak sont récupérés dans les excréments des civettes. En effet, ces petits mammifères d’Afrique et d’Asie se nourrissent de fruits, de légumes, d’insectes et de petits serpents. Mais les civettes raffolent des fruits du café tout fraîchement récoltés. Elles ne sont pas en mesure de les digérer complètement et les paysans peuvent ainsi récupérer dans leurs excréments ce que nous appelons les grains de Kopi Luwak.

Cette façon naturelle de « fermenter » les grains de café est une véritable tradition en Indonésie depuis des générations, d’autant que le goût y est très apprécié. Ce processus de production est tout à fait naturel puisque les civettes vivent en totale liberté parmi les indonésiens.

Depuis une vingtaine d’années, il en est une toute autre histoire. Ce processus de production a été importé en Occident et plus particulièrement aux Etats-Unis et en Angleterre par l’américain Tony Wild, responsable de la grande entreprise « Taylors of Harrogate », spécialisée dans la fabrication de thé et café de luxe. Il fut le premier à industrialiser la production du Kopi Luwak. Depuis, en Occident, le Kopi Luwak est associé au luxe, à la délicatesse et à l’élégance.

Le premier marqueur fort de ce luxe est bel et bien son prix : le consommateur devra s’acquitter d’une centaine d’euros pour en boire une tasse. Et cela ne s’arrête pas là : les sachets contenant les grains sont tissés de fils d’or 24 carats. Enfin, chaque année, seulement 500 Kg de Kopi Luwak sont produits.  
Cette industrialisation a complétement dénaturé la production  du Kopi Luwac puisque les civettes sont enfermées en cage et privées de tout autre nourriture.

Cette production « forcée » a, malheureusement, quelques graves conséquences sur les civettes puisque celles-ci ont besoin de liberté et d’une nourriture variée pour s’épanouir. Ces conditions de vie engendrent un mal-être chez les civettes qui les poussent à se mutiler.
Cette situation est d’autant plus dramatique qu’une étude montre que près des trois quarts des personnes en Occident qui ont déjà gouté au Kopi Luwak ont trouvé que ce café avait un goût « merdique »…

Le saviez-vous ?
Quelques généralités :   
Kopi Luwak : café le plus cher du monde
« Kopi » signifie café en Indonésien   
« Luwak » signifie civette en Indonésien
Production originelle : île de Sumatra (Indonésie)   
Quelques chiffres :
Prix au kilo : 320€
Production annuelle mondiale : 0,5T
Sachet contenant les grains : 0r 24 carats
Prix d’une tasse : env 140€

lundi 2 février 2015

Un iceberg échoué au Bois de Boulogne

Un iceberg échoué au Bois de Boulogne

Charlotte FLORY et Nelly EA



Le musée privé de la fondation Louis Vuitton a ouvert ses portes au public le 27 Octobre 2014, éblouissant ainsi ses visiteurs par sa structure insolite. Lors de son inauguration le président François Hollande l’a qualifié de « miracle d'intelligence, de créativité et de technologie ». Il comprend en effet 11 galeries, un auditorium et une cascade, le tout sur une surface de 11000 m².



Si le concept de musée privé est encore novateur et sujet à controverse en Europe, il est très répandu aux États-Unis où la moitié des musées sont financés par des investisseurs privés. Le musée Louis Vuitton a été entièrement financé et commandé par le Directeur du groupe LVMH et expose des collections temporaires et permanentes. Sanctuaire de la culture, il est critiqué par certains pour n'être qu'une affiche de la marque Louis Vuitton. La fortune colossale du milliardaire Bernard Arnault - qui s’élève à 33.5 milliards de dollars – a rendu possible ce mécénat, dans le but d’accroître la notoriété de la marque. Christopher Hawthorne, critique d'architecture au L.A. Times, affirme que « le musée est sans aucun doute un moyen de promotion pour LVMH ». La présence d'un logo voyant sur la façade principale du bâtiment établit une connexion privilégiée entre l'architecture et la haute couture, augmentant ainsi l'exposition de la marque dans la capitale.

Et qui aurait pu croire qu'un musée aux allures futuristes verrait le jour en plein milieu d'un parc parisien ? Afin que le projet soit accepté, il a du se conformer aux règles imposées par la mairie de Paris : le musée ne devait pas s’élever sur plus d’un étage, ce qui a contraint l’architecte à imaginer des étages supérieurs en verre afin de ne pas trop modifier le paysage. L’argument décisif qui a fait pencher la balance en faveur de M. Arnault a été sa promesse de don du musée à la ville de Paris en 2062, soit 50 ans après son ouverture : c’est le prix à payer pour être le propriétaire d’un musée privé, situé dans l’un des lieux les plus visités au monde.

Ce monument aux allures remarquables a été imaginé par l’architecte américano-canadien Frank Gehry. Celui-ci s’était déjà illustré par la conception du musée Guggenheim de Bilbao, bâtiment qui a d’ailleurs orienté le choix de M. Arnault. Situé dans un environnement paisible, le musée de la fondation Louis Vuitton a été majoritairement réalisé en verre ce qui permet à chacun de laisser libre cours à son imagination. En effet, les reflets et le jeu de transparence du verre sont propices à la créativité. Il s’agit d’ailleurs du but recherché par l’architecte qui n’exclut pas de permettre à d’autres artistes - connus ou inconnus, enfants ou adultes - de faire preuve de fantaisie en dessinant ou en peignant sur les façades sobres du bâtiment. M. Gehry l’exprime ainsi : « Je suis le luthier : j’ai fait un violon. Maintenant c’est à vous d’en jouer ».

Il aura fallu 6 années et plus de 100 millions d'euros pour réaliser cet imposant bâtiment que certains perçoivent comme un nuage, un vaisseau ou encore comme un voilier



Sources :
http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/retailandconsumer/11174572/Louis-Vuitton-Foundation-CEO-gives-tour-of-Paris-museum.html

Quand Emir rencontre Pepe

Quand Emir rencontre Pepe

Anna JOLIVET et Nelly EA

Le Président uruguayen, connu comme étant le “Président le plus pauvre du monde”, fait l’objet de deux films documentaires consacrés à son parcours politique.

Strass et paillettes ? Plutôt ruralité et sobriété pour le Président Mujica

Double vainqueur de la Palme d’Or en 1985 et en 1995 pour les films “Papa est en voyage d’affaires” et “Underground”, le réalisateur serbe Emir Kusturica est un habitué des tapis rouges. C’est donc avec impatience et étonnement que la presse attend son documentaire sur José Mujica, actuel Président uruguayen. Ce n’est pas la première fois que Kusturica s’intéresse à une figure phare d’Amérique latine : en 2008, “Maradona by Kusturica” sort dans les salles et fait le portrait d’une légende sportive vivante par son plus grand fan. L’admiration semble être une source d’inspiration nécessaire à Kusturica mais cette fois-ci, le cinéaste de renom a changé de domaine et a choisi une personnalité politique hors du commun.

La sortie du documentaire - possiblement intitulé “Le Président du peuple” ou “Le Dernier Héros” - est programmée pour mars 2015, date de fin de mandat de Mujica qui marquera la fin de sa carrière politique. Débuté en décembre 2013, le tournage du film a été rendu possible par d’importants investisseurs privés brésiliens, argentins et uruguayens à hauteur de 3 millions de dollars. Les relations privilégiées entre Kusturica et des représentants du gouvernement uruguayen ont également facilité la réalisation du documentaire, en permettant notamment des rencontres régulières avec le Président.

Kusturica : “[Mujica] est extrêmement intelligent et vif. Un homme qui croit en ses idéaux et qui croit que nous avons besoin d’un monde nouveau. Le monde d’aujourd’hui ne peut pas rester figé comme il y a 300 ans et doit changer.”

José Mujica, guerrillero au sein du groupe Mouvement Politique National - Tupamaros pendant les années 1960-1970, a été élu président de la république d’Uruguay en 2009 après avoir été Ministre de l’agriculture. Il se distingue non seulement de ses prédécesseurs mais aussi de la vaste majorité des hommes politiques dans le monde en prônant un mode de vie austère et proche de la nature. En effet, “Pepe” Mujica préfère une simple ferme au palais présidentiel et fait don d’environ 9/10e  de son salaire à des associations caritatives. Dans un autre registre, il s’est fait remarquer pour son combat contre la surconsommation et ses efforts dans la régulation du marché du cannabis.

En 2014, Mujica avait déjà fait l’objet d’un documentaire réalisé sur 8 ans par la franco-uruguayenne Lucia Wainberg, “Mujica, le pouvoir est dans le coeur”. Ce film, qui retrace notamment sa campagne présidentielle de 2009, est construit autour de la problématique évoquée pour la première fois par Hanna Arendt “est-ce que la politique a un sens ?”. Malgré le portrait flatteur fait du président, ce documentaire n’a jamais été projeté en Uruguay et est seulement disponible en DVD.



Sources :
http://www.elmundo.es/america/2013/08/08/noticias/1375983708.html

dimanche 1 février 2015

Expo Milano 2015

Expo Milano 2015
Scritto da Sophie Lattes e Antoine Combes

Venite a scoprire l’esposizione universale di Milano dal 1 maggio al 31 ottobre 2015 e ad assaggiare del cibo tradizionale da tutto il mondo!

Benvenuto all’evento internazionale più conosciuto al mondo: l'Esposizione Universale! Quest'anno vi porto nella capitale italiana della moda, Milano; il cuore economico dell'Italia. Il tema dell'esposizione è “Nutrire il pianeta, energia per la vita”. Tutti i paesi chi partecipano costruiscono padiglioni dove espongono i loro prodotti e cercano di trovare una soluzione al seguente problema: come nutrire nel 2050 più di 9 miliardi di uomini?
Per questa esposizione sono stati messi a disposizione 110 ettari di terreno circondati da un canale lungo 4,5 km.
Il primo padiglione che segna l'inizio della visita è il Padiglione Zero che riproduce la crosta terrestre, con curve che ricordano le montagne italiane e con delle grotte che presentano l'evoluzione del rapporto degli uomini con il cibo.
Percorrendo l'esposizione in lungo e in largo potremo ammirare fra i tanti padiglioni quelli del Bahrein, del Belgio o del Brasile. Il padiglione del Bahrain e' incentrato sul tema “La Perla dei due Mari, il banchetto della tradizione”. Tutto il tema si focalizzera' sull’acqua, sulla sua gestione e il suo sfruttamento. E’ una risorsa molto preziosa per questo paese e si cerca di far fronte al rischio sempre piu’ concreto della rarefazione dell’acqua.
Ancora, il padiglione della Lettonia che illustra il tema: “L’alveare della vita”. La struttura ha l’aspetto di un albero e presentera' un percorso intorno ai cinque sensi: piacevoli soluzioni architettoniche per appagare la vista, la musica della natura per l'udito, un ristorante Slow Food per il gusto, pane appena sfornato e l'aroma del legno per l’olfatto e materiali naturali per il tatto.
Di fronte al padiglione della Lettonia, ci sono quelli del Cameroun, Ghana, Gabone e Sao Tome sul tema del cacao, prodotto che dovrebbe diminuite radicalmente entro il 2020.


E arriviamo al padiglione francese. E’ costruito sul modello dei mercati coperti. E’ tutto di legno e di vetro e presenta un’esposizione sul tema: “produrre e nutrire diversamente”. La risposta a questo tema si articola su 4 pilastri: 1) aiutare a nutrire la popolazione mondiale 2) lo sviluppo di nuovi modelli alimentari 3) il miglioramento dell’autosufficienza dei paesi attraverso un trasferimento di competenze e tecnologie e 4) l’alleanza della quantità con la qualità in tutti gli ambiti, sanitario, nutritivo, culinario.


Fra i padiglioni che meritano una particolare attenzione, c’è quello del Giappone. Questo paese vuole proporre la propria cultura alimentare come esempio di nutrimento sano, sostenibile ed equilibrato, nonché come modello per alleviare i problemi mondiali relativi alla fame e all’ecologia. I piatti tipici a base di riso, pesce crudo e verdure sono proposti come esempio alimentare bilanciato in antitesi agli eccessi che provocano l’obesità per un miliardo di persone. Inoltre l'expo 2015 è un’opportunità per il Giappone per far riconoscere dall’Unesco la propria cultura culinaria.


Per ultimo, ma non per questo meno importante, ci soffermiamo sul padiglione dedicato all'Italia. Si tratta di un’architettura che rappresenta quattro alberi che illustrano il tema: “Il vivaio Italia”. La parola “vivaio” è usata come metafora di dinamismo e di innovazione. Quest’esposizione e' per l’Italia la valorizzazione del proprio “Made in Italy” e la diffusione mondiale della sua grande cultura gastronomica.

Se esitaste ancora a venire, allora sappiate che in questa esposizione universale ci saranno degustazioni di alimenti di grande qualità provenienti da tutto il mondo. Expo Milano 2015 vi aspetta.

Sources:
http://alimentation.gouv.fr/milan-2015



mercredi 7 janvier 2015

Assassin’s Creed Unity ou la révolution des jeux vidéos

Assassin’s Creed Unity ou la révolution des jeux vidéos

Marcus Vogt et Lucie Petitprez

Toujours plus réaliste, toujours plus immersif, le dernier né du développeur français Ubisoft est sorti le 13 novembre dernier, et crée déjà le buzz en cette fin d’année.



Paris, 1789. La Révolution française fait rage et toute la ville est plongée dans le chaos et la terreur. C’est ce potentiel historique qu’utilise le jeu vidéo d’action-aventure “Assasin’s Creed Unity”, déjà le huitième jeu de la série Assasin’s Creed développé par les studios de jeux vidéos français Ubisoft. Il en ressort un jeu étourdissant et absorbant.


Le personnage principal du jeu est Arno Victor Dorian, un jeune homme hanté par une terrible tragédie et qui s'est enrôlé chez les “assassins” afin de combattre la corruption qui gangrène la France, au temps de la révolution française. Formé par le groupe de rebelles, il accepte rapidement des missions et découvre peu à peu les forces réellement présentes derrière la révolution. En effet, les créateurs du jeu ont choisi d’ajouter au scénario une fiction historique, imaginant l'existence d’une lutte pour le pouvoir qui opposerait les assassins et les templiers, communauté à l’origine de nombreuses légendes et intrigues. Pour corser le tout, les créateurs nous entraînent dans une attachante romance : en effet, il s’avère qu’Arno s’entiche d´une des membres de la secte des templiers, Elise. Pour elle, il sera prêt à mettre sa vie en danger. Comment les deux amants parviendront-ils à vivre leur amour malgré leurs chemins contraires ?
       
De plus, non seulement l´histoire de ce jeu vidéo est captivante mais les graphismes sont révolutionnaires, le plus impressionnant restant le travail gigantesque qui a été fait autour de la reproduction de la cathédrale Notre Dame de Paris. L´équipe de développeurs a mis deux ans à modéliser et intégrer le bâtiment et ses nombreux détails. Le résultat final est bluffant de réalisme et sans aucun défaut détectable, même par les joueurs les plus aguerris et les plus pointilleux. Anecdote intéressante : la graphiste responsable du projet n´a jamais visité la fameuse cathédrale parisienne. Elle a en effet construit l´image digitale uniquement à l´aide d’une multitude de photos.


D’autre part, l´équipe de développement s´est efforcée de respecter l´exactitude des faits historiques du jeu en travaillant en compagnie d’historiens spécialiste de l’époque révolutionnaire. Ainsi, on peut notamment croiser au cours de l’aventure des personnages tels que Maximilien de Robespierre ou encore Napoléon, et s’imaginer concrètement à quoi ressemblait la vie quotidienne des citoyens parisiens du 18ème siecle. Le jeu devient d´une certaine manière un “musée” interactif. Au total le développement de ce dernier volet de la maison Ubisoft aura pris 4 ans.


Pour conclure, même si désormais les sites historiques sont devenus le signe distinctif des jeux Assassin´s Creed, l’environnement de ce nouvel opus dans lequel évolue le joueur n’a jamais été aussi impressionnant.
Si vous n’êtes pas encore convaincu, n’hésitez pas à visionner la bande-annonce en cliquant sur le lien suivant:








Ernesto et Hugo, parce qu'ils le valent bien ?

Ernesto et Hugo,
parce qu'ils le valent bien ?

Lucie Petitprez et Gabriel Vallejo




    En septembre dernier, lors de son congrès international à La Havane, le laboratoire pharmaceutique de l'Etat LABIOFAM a annoncé la sortie prochaine de Ernesto et Hugo,  deux parfums "révolutionnaires" en hommage à l'ancien président vénézuélien Hugo Chávez et au leader guerillero Ernesto “Che” Guevara. 
     Qui n'a jamais rêvé, lors d'une soirée de gala, de porter Hugo aux arômes d'agrumes et de fruits tropicaux ou encore faire tourner la tête de ces dames grâce au parfum Ernesto, boisé et doux ? Malheureusement, ces fragrances pleines de virilité ne verront jamais le jour, suite à la décision sans appel du gouvernement cubain d'interdire leur commercialisation normalement prévue au printemps 2015.
      “Les symboles sont sacrés”. Voilà ce que l'on peut lire en gros titre sur un article de Granma, journal officiel du parti communiste cubain.  Ne voulant pas voir rabaisser les deux idoles à de simples produits commerciaux, la presse officielle dénonce “cette grave erreur” qui ne restera pas impunie. Des sanctions sont déjà envisagées contre Mario Valdés Rodriguez,
irresponsable créateur des parfums polémiques. Pour appuyer leur raisonnement indiscutable, le
comité exécutif du conseil des ministres prétexte alors la désapprobation éventuelle des familles des deux héros. 
      Le communiqué s'achève paradoxalement sur cette menace : “des initiatives de ce genre ne
seront plus jamais tolérées par notre peuple ni par notre Gouvernement Révolutionnaire”.
   Comment se fait-il que dans ce pays dit révolutionnaire, un parfum dédié aux figures emblématiques de la révolution soit vilipendé de la sorte ? Les intentions premières du laboratoire étaient en effet, de “rendre hommage” aux deux ex-commandants et de “contribuer à ce que leurs noms perdurent”. Cependant, le parti communiste cubain a perçu cela plutôt comme une provocation, doublée d'un coup marketing; les deux héros étant idolâtrées depuis leur arrivée triomphale au pouvoir dans leurs pays respectifs, il est encore aujourd'hui impensable (ô malheur !) de porter une telle atteinte à leur image, plus encore dans le but d'une utilisation commerciale.
        Ainsi, suite à cette condamnation, LABIOFAM s'est vu dans l'obligation de céder à la volonté de l'Etat, c'est-à-dire mettre un terme au lancement de la campagne marketing des parfums et adresser ses plus plates excuses aux membres des familles Guevara et Chávez dans un communiqué officiel, consultable sur leur site web : “Lamentamos enormemente la mala interpretación y dudas que ha generado la publicación de esta noticia. Le expresamos nuestras mas sinceras disculpas al respecto”(*ndt). Le laboratoire rappelle également sa position de structure socialiste étatique dont les engagements doivent être en total accord avec les valeurs du peuple.
       
       Cet exemple nous montre donc que les heures flamboyantes de la dictature à Cuba sont loin d'arriver à leur terme. Surtout lorsque l'on apprend que le directeur de LABIOFAM, José Castro, est en réalité le neveu de l'actuel dirigeant du pays, Raul Castro. Comme quoi, en plus des symboles, la famille aussi c'est sacré. Et aux Castro de rester seuls maîtres à bord du navire cubain.

* « Nous regrettons énormément la mauvaise interprétation et les doutes qu'ont généré la publication de cette nouvelle. Nous vous présentons nos plus sincères excuses à ce sujet »



Sources

Articles
 « A Cuba, les parfums "Ernesto" et "Hugo" tombent à l'eau », La Tribune, 28/09/2014
« Los símbolos son sagrados », Granma, 26/09/2014
« Perfumes “Hugo” y “Ernesto” huelen mal al gobierno de Cuba », La Opinión, 28/09/2014
Vidéo
« "Ernesto" et "Hugo", las nuevas fragancias cubanas », El País, 26/09/2014
Site internet
http://www.labiofam.cu
Più depressi dal 2020 : il mondo è a corto di cioccolato !

La vita non sarà più così « dolce » con la fine del cioccolato. Il consumo di cacao supera di molto la produzione mondiale.

Ti piace il cioccolato ? Pensa a farti delle scorte per il 2020: la più grande paura di golosi e di appassionati di cacao è alle porte.

È ufficiale : la notizia della fine delle riserve di cacao ci arriva dall' l'Organizzazione Mondiale del Cacao. I paesi produttori della fava di cacao, quali il Ghana e la Costa d'Avorio, hanno dichiarato che non sono quasi più in grado di rispondere alla crescente domanda internazionale. In poche parole, oltre a mangiare troppo cioccolato, le piente di cacao in questi paesi soffrono a causa del riscadelmento climatico e della siccità.

La crisi del cacao e’ dovuta principalmente ad un grande aumento del consumo globale : in 10 anni il consumo di questo prodotto e’ aumentato del 30% traducendosi in 4 tonnellate di cacao mangiate nel 2013.

Se si pensa che paesi emergenti come la Cina non consumano il cioccolato come noi Europei, cosa sarebbe se anche questi paesi cominciassero a mangiarlo ?

Abbiamo detto che i principali paesi esportatori di cacao soffrono del riscaldamento globale e va ricordato che una pianta di cacao impiega 10 anni per arrivare a maturazione dopo la semina, si capisce a che punto la situazione puo’ solo peggiorare. La vita non sara’ più cosi’ « dolce » con la fine del cioccolato.

Questa carenza influenzera’ rapidamente la nostra vita di ogni giorno : i prodotti dolciari conterranno meno cioccolato che sara’ sostituito da varianti, come creme a base di nocciola o frutta secca o derivati ; anche le dimensioni delle tavolette di cioccolato saranno ridotte e quelle piu’ grandi conterrano più materie grasse.
Insomma, una cattiva notizia per coloro che amano il cioccolato, quello vero, puro e genuino e una buona notizia per chi come Ferrero produce Nutella da generazioni.

Ma nonostante tutto, il cacao resta sempre in primo piano e lo sara’ anche in occasione dell’Esposizione Universale di Milano nel 2015 (maggio-ottobre 2015).
Infatti, un padiglione sara’ interamente dedicato alla fava di cacao. I visitatori saranno accolti in una struttura che ricorda la giungla tipica delle piantaggioni e potranno scoprire tutte le sfaccettature del cacao, la sua cultura e il suo marketing attraverso un interessante percorso storico-culturale.
Un appuntamento sicuramente da non perdere per tutti gli appassionati di questo buonissimo « oro nero ».




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